- Avril 2024-
Projet artistique réalisé avec le soutien de l'ARS et de la DRAC Centre-Val de Loire dans le cadre du dispositif Résidence-Mission CULTURE et SANTE.
Benjamin LOUVEAU est un artiste sculpteur, artisan vannier et architecte dans le Gers à Margouët-Meymes. Il expérimente l'installation d’œuvres végétales entre architecture et vannerie comme art éphémère dans la nature. L'Atelier Ben des bois diffuse cette expérience à différents publics d'intéressant aux arts, à l'architecture et à l'artisanat. Il propose des ateliers de création pour apprendre la vannerie sauvage, la sculpture du bois et le land art.
"Le nid des ressentis" est un refuge végétal en plessis. Il prend la forme d'une coquille, synonyme de proportions divines présentes dans de nombreuses formes de la nature. Le nid laisse passer le vent tout en protégeant du soleil. Il est un lieu d'introspection. Et de rencontres au cœur de la Châtaigneraie.
Cette œuvre a été tressée par de nombreux participants. Un mois d'atelier pour découvrir la vannerie et le plessis, pour créer une œuvre sensible pour les personnes qui évoluent dans ce lieu si unique.
100 % végétale, l'installation est composée de rejets de saule et de piquets en châtaignier. Les 800 gaules ont été coupées en équipe à quelques kilomètres à l'étang des Sablettes, vestiges d'un patrimoine paysan aujourd'hui oublié..
-Printemps 2023-
Projet artistique réalisé avec le soutien de l'ARS et de la DRAC Centre-Val de Loire dans le cadre du dispositif Résidence-Mission CULTURE et SANTE.
Plasticienne du végétal, c'est de la manière sensible et poétique que Lucy REVERDIAU pose son regard sur la biodiversité.
Elle aime la sensation immersive que procurent ses installations artistiques et créations murales.
Elle utilise une palette très variée de végétaux (fleurs, feuillages, branchages...) qui lui offrent une multitude de possibilité de création. La diversité des couleurs et des textures restent ses meilleures sources d'inspiration.
Lucy REVERDIAU vit et travaille en pleine Sologne au plus proche de la forêt dans un environnement riche et préservé.
Le diptyque de 1 M X 1 M (X2) a été réalisé avec des écorces, des branches de bouleau et de pavots.
-Eté 2022-
A la suite d'une résidence-mission Cépia 2 pour laquelle Win tree a été réalisée en 2020 sur l'observation du vent, une nouvelle mission a permis à Anaïs Dunn d'aborder un autre élément : l'eau avec la création d'une sculpture in situ : une fontaine de brume Rainbow mist pour observer et toucher les arcs-en-ciel sur le Sentier des Arts en concertation et collaboration avec les jeunes adultes autistes de la Châtaigneraie. Accompagnés par Anaïs Dunn, les jeunes adultes ont creusé la terre, chargé et déchargé les brouettes de pierres, installé le système de gouttières, le système de récupération d'eau...
Ces réalisations sont presque toujours reliées à des préoccupations écologiques contemporaines par la création "d'observatoires magnétiques" de la nature. Le jeu avec les arcs-en-ciel pourra encourager des temps d'émerveillement. Cette installation participera à l'originalité du parc de sculptures qu'est le Sentier des Arts, d'où le sous-titre "Jardin des éléments" qui inclut une matière de l'art contemporain et également des valeurs écologiques et contribuera à une expérience hors du commun
-Printemps 2022-
LA MAISON DES VENTS
Dans le large espace ouvert aux vents de la Châtaigneraie, le balancement des arbres, les courants qui transportent les insectes et les bruits, le parcours de la lumière, ont été autant de flux à observer et à ressentir. Le geste qui s'est imposé ici a été celui de peindre les buissons de bordure, jour et nuit foisonnants de vie. Les 4 panneaux sont assemblés pour former une sorte de grand paravent, abri, support de contemplation et observatoire. Les peintures visibles en plein jour sont de couleur blanche, tandis qu'elles se révèlent la nuit grâce à l'utilisation d'une couleur photoluminescente qui a la propriété de briller dans l'obscurité. Vivre le paysage comme une extension de l'être : les toiles, les dessins et le vidéos de Pascale Chau-Huu donnent à voir cet équivoque et ce vertige. A travers son travail sur le paysage, tout à la fois environnement et reflet d'une subjectivité, elle explore la complexité, la variation, la multitude des émotions, des espaces et des formes, et les liens qui composent ce grand Tout Vivant. Projet artistique réalisé avec le soutien de l'ENSA BOURGES et de la DRAC CENTRE-VAL DE LOIRE dans le cadre du dispositif résidence-mission CEPIA 2.Automne 2021 - Printemps 2022
Durant l'automne 2021 et le printemps 2022, la Châtaigneraie a accueilli, dans le cadre d'une mission CEPIA Amélie Veyssière.
HORS CHAMP est une oeuvre peinte en petit format, agrandie et exposée sur la façade des cabanes en bois qui ponctuent l'environnement de la Ferme.
Ce dispositif tient compte des observations et des sensations perçues lors d'une résidence mission à l'E.A.M. La Châtaigneraie à l'été 2021.
Nous sommes en immersion dans les détails, le regard est focalisé sur des petits riens, à première vue invisibles. Être "hors champ", c'est être spectateur d'une histoire. Ici HORS CHAMP sollicite l'imaginaire et invite le spectateur à devenir acteur, imaginant son propre récit et ses propres émotions face à cette composition abstraite, graphique et colorée. Projet artistique réalisé avec le soutien de l'ENSA BOURGES et de la DRAC CENTRE-VAL DE LOIRE dans le cadre du dispositif résidence-mission CEPIA 2.Printemps 2021
Avec le soutien de la DRAC et de l'ARS, nous avons accueilli l'artiste Hélène BARRIER durant le printemps. Hélène BARRIER est une plasticienne textile et une danseuse Butoh qui vit à Paris. Elle mêle ces deux disciplines en une seule forme performative qui utilise des scénographies textiles comme support de transformations du corps. Elle est également formatrice en design au GRETA. Elle collabore régulièrement avec des élèves d'école primaire, de collège, des classes ULIS sur des projets de résidence. Elle a réalisé un projet avec les enfants de l'association Maia Autisme. Ces installations in situ autour de l'architecture animale correspondent en tous points au cahier des charges de notre sentier des arts. Le projet de la résidence : installation de sculptures textiles qui épousent les troncs et les branches des arbres de la Châtaigneraie en réalisant des formes inspirées des essaims d'abeilles.
Pour cela, Hélène BARRIER avec les adultes ont utilisé la laine de nos moutons et également la cire d'abeille. La laine a été lavée, cardée, teintée, tressée et travaillée sous plusieurs formes. Pendant 6 semaines, les adultes autistes ont réalisé en étroite collaboration avec l'artiste 3 installations.
Ces ateliers de co-création ont été abordés avec différentes approches :
-juin juillet 2020-
Après un parcours scientifique et un passage à l’Université des Sciences Exactes et Naturelles, Jonathan Sitthiphonh a étudie le Design à l’ESAD de Reims, les Arts à l’ENSA de Bourges et l’Architecture à la CAFA de Pékin. Depuis 2010 il travaille dans son atelier à Bourges et vie principalement en France. À l’image des robots de combat de science-fiction, il a construit une épave dont les origines et la fonction questionnent l’imaginaire du spectateur.
La structure en bois sur laquelle prolifère une végétation sauvage laisse les indications d’une machine archaïque d’un temps ancien. Mais le design futuriste du « Robot » nous pousse à fantasmer une technologie à venir. L'artiste joue délibérément sur cette opposition afin de créer une situation d’archéologie « retro futuriste ». De plus, on ignore si la chose est vivante, assoupie, morte. Si c’est un objet, d’où il vient, s’il est encore fonctionnel, qui l’a créé ? Toutes ces questions stimulent l'imaginaire du spectateur et posent les bases d’une mythologie contemporaine. Ce géant anthropomorphique revisite le mythe du Golem (rapports Homme-création-machine-Dieu) à l’époque où les avancées technologiques défient les croyances d’autrefois.
-1er semestre 2020-
"elparo", artiste autodidacte est arrivé en résidence le 6 mars. Issu du milieu graffiti, sa pratique s'est diversifié au cours des année explorant l'art pictural pendant un temps pour finalement se consacrer aux oeuvres in situ. elparo a réalisé, en collaboration avec les jeunes une pièce d'origami où chaque adulte a été acteur de la génèse du projet à la finalisation. Sa pièce qui est installée au bord d'un pré, représente un grue monumentale . Elle es inspirée de la légende des mille grues, l'histoire de Sadako Sasaki . Des ateliers se sont succédés pendant une semaine avec l'atelier Recycl'Art, l'artiste a raconté l'histoire de la grue au jeunes adultes, ensemble ils ont observé et réalisé des pliages papier.
-1er semestre 2020-
Anaïs DUNN, est une artiste diplômée de l'Ecole des Beaux Arts de Strasbourg. Elle a suivi la formation CEPIA 1 et CEPIA 2 à l'Ecole des Beaux arts de Bourges. Anaïs porte son attention sur les qualités intrinsèques des matières, leur poids, leur chaleur, leurs déplacements dans l'espace. Ses installations, sculptures ou vidéos sont généralement reliées à des préoccupations écologiques. Le projet réalisé avec les adultes de la Châtaigneraie s'est échelonné de février à juin à raison de 3 jours par mois. Sa création baptisée "Wind Tree" a permis une rencontre régulière avec les adultes et la réalisation de voiles à l'aide d'une machine à coudre. Elles sont fixées sur un mât métallique hissé au milieu de production maraîchère.
-novembre 2019-
L’artiste Jordan RUSS, graffeur, titulaire d’un BTS, Bachelor et master en design d’objets en Angleterre, a multiplié les expositions collectives, résidences artistiques et les festivals en Europe. Au gré de ses interventions, il a rencontré et collaboré avec différents publics, scolaires, adolescents en centre socio-culturel.
Pour la première fois dans son parcours, il a partagé son art avec les adultes accueillis à la Châtaigneraie.
Après avoir tendu une toile spécialement conçue pour l’initiation à l’art du graff, Jordan a accueilli chaque jour les adultes de chaque atelier et leur a expliqué le maniement de la bombe aérosol; lui même réalisant ses oeuvres murales majoritairement au pinceau et à l’acrylique.
Sa fresque murale, baptisée « Traversée », symbolise notre philosophie et nos valeurs. Les couleurs sont douces et apaisantes avec une alternance d’éléments illustratifs et de formes graphiques. La présence de l’animal et du végétal se juxtaposent avec beaucoup de poésie. Une représentation très onirique de la transmission. Notre sentier des Arts s’enrichit d’une nouvelle œuvre que le public est invité à venir découvrir.
octobre 2018 à avril 2019
David SUPPER MAGNOU, est un artiste indépendant et professeur d’arts plastiques. Il a été diplômé à l’ENSA de Bourges et a participé au programme Cépia 1 et 2. David a pour passion le bois. C’est donc tout naturellement qu’il a orienté ses recherches et son travail sur l’environnement et la relation qu’entretient l’humain avec son habitat avec pour médiums principaux le dessin et le bois. Il privilégie le travail in situ lors de ses interventions et expositions s’inspirant de la situation géographique et de l’histoire du lieu. Lors de sa résidence-mission Culture & Santé effectuée entre Octobre 2018 et Juin 2019 David a réalisé une architecture refuge à l’échelle individuelle sous forme de bloc erratique avec une ossature en métal recouverte de bois brûlé. Le refuge intime et invisible de la pensée. Le refuge en tant qu’habitat. Le refuge en tant qu’abri des autres. David a également collaboré avec l’artiste italienne Paola PIZANI pour le projet des « Futurs de l’Ecrit » de Noirlac lors de la résidence-mission Cépia2 à cette même période.
octobre 2018 à avril 2019
Thomas MOCAER est un artiste bordelais, diplômé de l’Ecole Supérieur d’Arts Visuels de Tournai en Belgique. Il a également suivi la formation Cépia 1 et 2 (Centre d’Étude au Partenariat et à l’Intervention Artistiques) à l’ENSA de Bourges. Nous l’avons accueilli, dans le cadre de la résidence-mission Culture & Santé sur 4 périodes d’Octobre 2018 à Juin 2019. Il a également participé à la résidence-mission Cépia 2 en collaboration avec Paola PIZANI, artiste italienne pour le projet des « Futurs de l’Ecrit » de Noirlac sur deux semaines à ces mêmes périodes. Thomas Mocaer réalise des installations photographiques qui deviennent la matière première de ses œuvres. Lors de sa résidence, Thomas s’est inspiré des lieux, des rencontres avec les adultes afin de créer un refuge mémoriel à l’aide de panneaux de plexiglass thermoformés sur lesquels ont été imprimées les images réalisées précédemment. Cette pièce s’apparente à un refuge à mi-chemin entre la couverture et la feuille. Cette installation camoufle et protège tout en proposant d’observer les détails de sa structure faites de photographies et de dessins représentants des éléments collectés sur place par les adultes. Ces éléments ont été sélectionnés, photographiés et reproduits à de nombreuses reprises, accentuant l’importance du détail et de l’accumulation. Cette pièce est amenée à évoluer grâce à l’écosysyème environnant.